• ACCUEIL
  • Qui sommes-nous
  • Nos émissions
  • Reportages
  • Grand angle
Se connecter

  • ACCUEIL
  • Qui sommes-nous
  • Nos émissions
  • Reportages
  • Grand angle
AccueilGrand angleAnais Dubreuil : « J’étais fan de Maxime Médard »

Anais Dubreuil : « J’étais fan de Maxime Médard »

A 19 ans, Anais joue depuis 4 ans au club de rugby de Blagnac. Pendant ses 2 années de cadettes, elles ont été championnes de France. Cette année, elle joue avec le top 16 en équipe première. Rencontre.

  • 19 mai 2021
  • 0

Anaïs, à quel âge as-tu commencé le rugby au club de Mussidan (RCM) ?

J’ai commencé à 5 ans, en lutin, et cela, dès que j’ai pu. Je suis restée dans ce club pendant 12 ans avant de partir à Toulouse.

Pourquoi avoir choisi ce sport plutôt qu’un autre ? 

Dans ma famille, il y a beaucoup de personnes qui jouent au rugby. Mon frère jouait quand j’étais petite et du coup, on allait le voir au bord des terrains pendant que je jouais un peu à côté. Quand j’ai eu l’âge, mes parents m’ont demandé ce que je voulais faire et comme mon frère jouait, je me suis dit : « Je vais tester le rugby ». Puis au final cela m’a plu, donc j’ai continué.

Tu as donc fait toute ta formation au club de Mussidan, peux-tu nous raconter tout ton parcours ?

À partir d’un certain âge, on ne peut plus jouer avec les garçons. J’ai fait trois ans en catégorie minimes et un an de cadettes à Mussidan. Sauf que c’est l’année où l’on rentre au lycée. Je voulais à ce moment-là faire un sport études, donc un pôle espoir. À l’époque, le plus proche était à Toulouse. J’ai donc fait des dossiers, les tests d’admissions, et j’ai été prise. Par la suite, je suis partie faire mes années de lycée à Toulouse. Nous avions entraînements tous les soirs à 16h, puis on finissait vers 19h. Avec le statut de sportive de haut niveau, cela nous permettait de pratiquer tous les jours. Le week-end, il y avait le retour en club. La première année, je rentrais à Mussidan. Mais à force, les allers-retours devenaient fatiguants. J’ai donc cherché un club sur Toulouse. J’avais pas mal de copines qui jouaient à Blagnac et il y avait l’air d’avoir une bonne ambiance, un peu familiale comme à Mussidan. J’ai favorisé un club avec ces valeurs et cet esprit plutôt qu’un club comme le Stade Toulousain, qui lui a la renommée.

 

Suite à cela, comment s’est déroulée ton arrivée au sein de ton nouveau club ?

 

Je suis arrivée en cadette deuxième année. Au début, j’étais surtout remplaçante, car il y avait des filles qui avaient déjà leur place. On a été jusqu’en finale où l’on a gagné contre Lille. En deuxième année, on a réitéré en remportant le Championnat de France. Après avoir fini mes années de lycée, j’ai continué mes études sur Toulouse et en même temps, j’ai été appelée par le pôle France qui réunit environ 25 filles sur des semaines complètes à Marcoussis. Là-bas, on s’entraîne du matin jusqu’au soir. J’ai fait cela pendant un an, durant mon année de transition de cadette à senior. Étant de fin d’année, je n’avais pas le droit de jouer avec les seniors tant que je n’avais pas encore 18 ans. J’ai donc commencé ma saison avec les cadettes et j’aurai dû la finir avec les seniors, sauf qu’entre-temps, je me suis blessée. Je ne jouais pas, mais je montais quand même à Paris. Malheureusement, je ne pouvais pas faire tous les entraînements au vu de ma blessure à la cheville qui m’empêchait de courir. En fin d’année, le pôle France m’a annoncé qu’il ne souhaitait pas me garder étant donné ma blessure et mon absence sur les matchs. Ils n’avaient pas pu voir si j’avais progressé et si les entraînements avaient été bénéfiques. Ils ont préféré me sortir de la structure tout en m’encourageant à continuer de m’entraîner, car ils pouvaient être susceptibles de me rappeler.

 

Tu as été sélectionnée dans le Top 50, une détection qui a pour objectif de dénicher de nouvelles pépites. Peux-tu nous en parler ?

 

Tout à fait, la même année, il y avait les sélections Top 100 et Top 50 qui auraient dû aboutir aux sélections moins de 20 ans. Étant donné qu’il y avait le Covid-19, l’équipe de France n’a pas pu être formée. Entre les blessures, j’ai été prise dans le Top 50 et on aurait dû partir aux États-Unis faire un tournoi. Pour une reprise, j’étais très contente, mais malheureusement, cela n’a pas pu se faire. Cette année, je suis senior pour de bon. Je joue avec les filles et j’ai l’occasion de jouer avec le Top 16 en tant que remplaçante, mais je joue quand même.

 

Malheureusement, les blessures ont entravé ton chemin, mais tu es encore jeune avec un bel avenir devant toi.

 

Oui… C’est souvent vers 22 ou 23 ans qu’on peut se faire réellement repérer. Étant déjà allée au pôle France, ils connaissent au moins mon nom (sourire).

 

Quels sont tes objectifs à court et long terme ?

 

Il y a l’objectif club où l’on vise le titre de Championnes du championnat. On s’entraine et on joue quand même malgré la situation sanitaire. Après, pour mon objectif personnel, je souhaiterai être prise au moins une fois en équipe de France et de pouvoir participer à un match de haut niveau contre d’autres équipes. Ça reste beaucoup de travail… donc on verra (rire)

 

Tu te vois où dans 10 ans ? Encore sur un terrain ?

Attend.. euh.. dans 10 ans…( réflexion ) Je ne sais pas si j’aurai stoppé ou pas ( rire ). J’aimerai jouer le plus longtemps possible même si au bout d’un moment je pense que je jouerais dans des clubs moins importants. Avec un travail à côté, il faut faire attention à tout et à son corps en particulier. C’est compliqué.

 

J’ai l’impression que tu as quand même la notion du « post-carrière » ?

Nous ne sommes déjà pas des professionnelles, donc on est obligé d’avoir un métier à côté et de travailler pour pouvoir vivre. C’est seulement par passion que je joue au rugby. Après tant que je vais bien et que mon corps suit, je pense que je jouerais à haut niveau si cela est possible.

 

 

Est-ce que tu as une idole dont tu aimerais suivre le même parcours ?

Chez les garçons, j’étais fan de Maxime Médard, mais du coup ce n’est pas du tout le même poste que moi. Lui il joue derrière, alors que moi je suis devant. C’est vraiment l’opposé, mais j’aimais bien ce joueur parce qu’il était bon et qu’il marquait beaucoup ( rire ).

 

C’était quoi ton rêve étant petite ?

 

Faire l’équipe de France. Je voulais vraiment y être. C’était ça mon premier rêve. Après, quand j’ai su qu’il y avait un pôle espoir qui existait, je voulais à tout prix le faire, donc j’étais contente d’y être entrée. Puis quand j’ai su, qu’à la suite, il y avait un pôle France. J’étais aussi contente d’avoir eu l’opportunité d’y aller. Quand j’ai commencé le rugby, je ne savais pas que tout cela existait. J’ai appris ça au fur et à mesure. Je ne pense même pas que le pôle France existait à cette époque. C’est pourquoi mes rêves de petite fille ont évolué sur le tard.

 

Pour finir, est ce que tu as un rituel avant chaque match ?

Il faut savoir qu’avant les matchs je suis super stressée. Pour essayer de lutter contre cela, on met la musique à fond dans les vestiaires. On reste en groupe, puis il y a l’instant coiffure. On se coiffe très souvent de la même façon. Nous avons une personne qui nous coiffe et ça reste la même personne à chaque match. Après au niveau de l’équipement, j’ai toujours un casque sur la tête. J’ai beau me dire que je vais changer de casque ou que je ne vais pas le mettre, je suis obligée de le porter. C’est important pour moi. Je ne sais pourquoi. Depuis mes 5 ans je ne peux pas jouer sans mon casque sur ma tête. Celui que j’ai en ce moment, cela doit bien faire 5 ou 6 ans que je l’ai. Il ne sert plus à rien, il ne protège plus mais par habitude de l’avoir je ne peux m’en séparer. A la première finale cadette, j’avais dit que si on la gagnait, je devais changer de casque. Je n’ai pas tenu ma promesse. On verra pour cette année, si l’on gagne. (sourire)

 

Propos recueillis par Morgane DUBOST

 

Stany Delayre : « A Bergerac, on est une grande fa...

  • 25 avril 2021

Yoann Kowal : “Je ne ferai pas les Jeux de T...

  • 29 mai 2021

Partager ceci

0
SHARES
FacebookTwitterGooglePinterest
RedditTumblr

A propos de l’auteur

Olivier Schwob

Articles similaires

0 comments
Grand angle

Nicolas Caillé : “Le Foot Golf a bien grandi en cinq ans”

0 comments
Grand angle

Yoann Kowal : “Je ne ferai pas les Jeux de Tokyo juste pour me dire j’y vais”

0 comments
Grand angle

Stany Delayre : « A Bergerac, on est une grande famille »

0 comments
Grand angle

Grand Angle sur le Sport Nautique Bergerac

Poster une réponse Annuler la réponse

A la une

0 comments
Grand angle

Nicolas Caillé : “Le Foot Golf a bien grandi en cinq ans”

RECHERCHER

SPORTS24EXPRESS

  • ACCUEIL
  • Qui sommes-nous
  • Nos émissions
  • Reportages
  • Grand angle

Le magazine de tous les sports

NOUS CONTACTER

Contacter la rédaction de Sports24Express.com

INFORMATIONS

Mentions légales

Copyright © 2020 SPORTS24EXPRESS.COM Digital DG
Got a hot tip? Send it to us!

Your Name (required)

Your Email (required)

Subject

Your Message

Got a hot tip? Send it to us!

Your Name (required)

Your Email (required)

Video URL

Attach Video

Category
SportNewsTechMusic

Your Message